Escapade 50

Voici donc le dernier message de mon escapade

Il se résumera à quelques photos et à ma réfexion finale.

Tout d abord quelques images des « « gauchos » de la fertile pampa proche de BA. Ces terres ont fait la richesse du pays à l'aube du 20ème siècle grâce à ses grandes étendues de prairies propices à l'élevage bovin et aux cultures céréalières (il y a d ailleurs une grande communauté d'expatriés suisses agriculteurs pas loin de là)

et voilà la sortie de la ville pour remonter le Rio del Plata

... pour arriver à la zone résidentielle des « ricos«  de BA située dans l'immense delta du Rio del Plata .... la remontée d'un des bras du fleuve ça ressemble un peu à Apocalypse Now !

Une photo quand même d'une partie du «  Teatro Colon » nommé récemment meilleur opera au monde (devant la Scala de Milan et l'opera de Paris) et aussi pour l histoire dramatique (ça va avec les oeuvres qui y sont jouées) de l'architecte italien Meoni qui n'a pas pu terminer la conduite des travaux car il fut assassiné par un jeune gars qui le faisait cocu, ... lors d'une dispute avec lui.

et finalement les 2 dernieres photos de BA ... 

la fleur parce qu'elle est connue 

et l'entrée du centre culturel de la Recoleta pour ses couieurs 

Je vous remets cette photo (voir le chapitre de Salta) pour vous donnner l'explication que je vous dois : bien entendu (et vous l'aviez deviné avant moi) ces poubelles sont en hauteur pour éviter que les très nombreux chiens errants ne dechirent les sacs poubelle - évident ! ... mais pas très pratique à entretenir ces trucs

... mais cela ne les empêchent pas de trouver de la nourriture autre part et de se la couler douce, en général 

Mot de la fin : 

Un auteur a dit : rester c'est exister, voyager c'est vivre ... c est un peu vrai. Outre les paysages fantastiques que j'ai pu découvrirr, c'est aussi et surtout l'état d'esprit des gens que j'ai rencontré que je retiendrai.

Autant les Cubains vivant dans un grand dénuement que les Mexicains côtoyant quotidiennement les crimes des trafiquants de drogue, que les quechuas indigènes péruviens voyant leurs droits bafoués, que les Boliviens devant supporter le népotisme de leur président, que les Chiliens voyant leur écart de niveau de vie avec les plus riches augmenter jour apres jour, que les Argentins vivant leur xème crise financière ... savent vivre leurs malheurs quotidiens avec un flegme que je ne connaissais que des anglo saxons.. Ils font preuve de grande résilience vis a vis de l'adversité et prouvent que la vie prend toujours le dessus face au malheur. J espère vraiment pouvoir m'en inspirer lorsqu'à mon retour en Suisse, je à m'énerverai pour des broutilles.

Au moment où souffle le courant d ouest, il est temps pour moi de lever les voiles ... et comme dans ma chanson fétiche de Noir D, le vent m'emportera ... vers d'autres hoizons ***

Je tiens à remercier ici mon employeur la Banque Raiffeisen de Delemont de m'avoir offert ce cadeau d'une valeur inestimabl ainsi que ma famille (particulièrement mon épouse) d'avoir accepté que cela puisse se realiser. Mille merci 😊❤️👌

 **** en l'occurence ces horizons c'est bien de la Suisse dont je veux parler puisque selon un article publié dans un grand quotidien argentin, notre pays figure en 1ère position des 10 lieux à voir absolument au monde !!!

En français : Très Sainte Trinité et Port de Notre Dame du Bon Vent = Buenos Aires ou en plus court,comme on dit ici : BA  

Quelle ville ! Située dans un des plus grand estuaire du monde, celui du Rio del Plata (33 km entre l embouchure du fleuve Parana et la ville), la ville compte 3 millions d habitants mais 14 mios avec l agglomération.

Je ne sais pas pourquoi mais j ai l impression d avoir eu bcp plus de peine à maitriser cette ville que Mexico ou Lima qui sont pourtant bien plus grandes. Peut- etre à cause du reseau de transport qui est plutôt chaotique ici. Mais après quasiment 1 semaine sur place, je commence à l apprécier vraiment.

BA a été fondée au quartier de la Boca (=bouche de l embouchure) qui était un port très actif à la fin du 19eme siècle lorsque BA qui n a pas de mines comme les autres regions d Am Sud, s est rendu compte que sa richesse expotable c etait le cuir (de son betail). Boca était à l époque un quartier majoritairement habité par des émigrés italiens (surtout de Gênes) ... ils ont mêne voulu creer un republique autonome ... mais les Espagnols ont vite stoppé ces véléités autonomistes.

. Aujourd hui c est un des quartiers le plus pauvre des 48 quartiers que compte la ville. 

Ici vue sur les docks 

Ce quartier tente de survivre grâce  au tourisme (bcp de bâtiments coloré) ...

(Vous reconnaîtrez ici un touriste suisse qui vient 1x par an à Bassecourt et qui, manifestement, aime bien les chiens)

... et à l effervescence qui tourne autour du mythique stade de  »la bombonera » du Boca Junior, surtout quand les 50000 hichos font trembler le très vieux  stade et tout le quartier lors des matches

3 petites anecdotes au sujet du club : il a été fondé quasiment en même temps que l éternel rival River Plate, dans le même quartier qui plus est. C est un match, perdu par River, qui determina celui des 2 qui devait s exiler.

Coca cola, dont les couleurs habituelles sont celles du River Plate, a du repeindre en noir son logo pour eviter le boycott des supporters du Boca

 Comme les fondateurs n arrivaient pas à s entendre sur les futures couleurs du club, il fut decidé de se rendre au port tout proche et d adopter les couleurs du prochain bateau accostant... qui fut un suédois

 Ici, quand on parle foot, on parle de Maradona qui reste une icône vivante. Oubliez Messi qui ne vaut rien pour les Argentins car il n a rien gagné avec l equipe nationale. Maradona, par contre, est partout et on le met sur le même pied d estale que le pape

Après le foot, le 2eme sujet de discussion est la politique.  La nostalgie  des années péronistes revient souvent avec, comme personnage vénéré, à côté de l ancien président Juan Peron, son épouse Evita qui reste dans les coeurs de tous les « portenios»

Si vous écoutez « don t cry for me Argentina » de Madonna, qui relate le fameux discours d Evita dit « du denoncenent » lorsqu elle  s adresse à la foule du balcon de la Casa Rosada et, se sachant proche de la mort (elle est decédée  à l age de 33 ans d un cancer)  se doit de renoncer à se porter candidate à la vice presidence malgré la volonté de tout un peuple, c est assez prenant. La cérémonie de son décès dura 15 jours durant lesquels 60000 personnes saluèrent journalierement sa dépouille qui repose désormais au fameux cimetiėre de la Recoleta que j ai visité.

Elle apparaît d ailleurs souvent en ville aux côtés des autres stars que sont Maradona pour le foot et Carlos Gardel pour le tango

 Parlant de tango ...voilà le pas de base .... facile ... par contre pour la suite ... c est plus compliqué

Cette danse d improvisation a des origines afrcaines (pour les percussions) avec des influences fortes italiennes (instruments à corde), francaises (piano) et allemandes  (accordeon) ... ici une photomdes nombreuses salles majesteuses qui proposent des spectacles de tango ... toujours bien prisé

Le tango represente bien le mélange des populations qui prédomine ici avec des influences europeenes très fortes ... il y a un dicton qui resume bien ça : les mexicains descendent  des azteques, les peruviens des incas et les argentins descendent des bateaux

Les 40 quartiers de BA sont assez différents les uns des autres.. Ici le quartier moderne des docks

 J ai séjourné dans San Telmo,  le quartier bohême, et je suis maintenant à Palermo le quartier branché. On y trouve plein de micro brasseries 

des mags branchés  qui plairaient à mes gosses 

et non plus des tags (trop ringards peut être pour ici) mais des « paste- up » (collage)

ou du nase pop

et encore un dernier exemple d inventivité... ici la municipalité a goudronné les pavés et les artistes ont repeint des pavés sur le goudron... bien fait hein?

3 dernières photos... ces 2 suivantes pour ne pas oublier le combats pour la vérité mené par les mères de la Plaza de Mayo (qui sont désormais des grands mères) qui défilent tous les jeudis de chaque semaine depuis 30 ans en mémoire de leurs enfants disparus (30000 durant la dictature) - j ai défilé avec, comme d autres,p personnes présentes,  par empathie 

les foulards qu elles portent et qu elles accrochent à la place de mai symbolisent les langes de leurs enfants puisqu ils ont presque tous été enlevés et tués étant adolescents 

et la dernière pour ke traditionel  message positif :

Sea feliz = soyez heureux... en tout cas moi je ne peux que l être apres tant de choses vécues... et même si mon voyage aporoche de la fin (encore 2 excusions prévues  qui vous vaudront mes dernières photos) je ne peux que me réjouir de retrouver bientôt ceux que je chéris tant 😊😍

Comment ne pas tomber sous le charme de cette ville?

Bon,  si vous aimez les circuits touristques bien organisés ponctués de monuments et places d intérêt vous serez decu par Valparaiso. Rien a voir de precis ici mais c est l ambiance, la vie artistique tres riche, les points de vues depuis les differents  »cerros » (la ville compte plus de 40!! colines reliées par des funiculaires plus que centenaires) et l organisation chaotique de la vies des Porteños qui plait.

Voilà un funi

Si on ajoute que la ville est blottie au sein d un grand estuaire 

... que les plages de sable sont a 30 min en metro (là je voulais vous montrer les 2 pelicans qui se dorent la pilule ... les plages qui apparaissent derriere sont comme celles que vous connaissez)

... que l activité principale, à côté du tourisme, c est celle du port (avant l ouverture du canal de Panama, c etait le plus important d Am Sud) ce qui donne un bon mélange de population touristes-marins-ouvriers)

... que contrairement aux autres villes, c est pas un quartier mais la ville toute entière qui se prête au street art (Valpo est pionnière de cette culture en Am Sud). La ville est une veritable galerie  a ciel ouvert, pas un coin de rue, pas un bâtiment n est pas taggé (enfin si, une seule rue habitée par des exhilés allemands qui ont refuse les artistes est toute propre  ... du coup elle est aussi devenue une curiosité qu on vient voir !!) . On trouve ici une grande quantité de graffitis et fresques murales de grande qualité qui expriment et chantent les emotions des artistes passés par ici. En voici un ou deux

et les escaliers y passent aussi 

Si on ajoute qu on peut decouvrir des influences differentes (anglais, allemand, italien et francais) dans chaque quartier dues aux nombreuses vagues d immigration europeenes .... ici une eglise romane

ici au loin une lutherienne et plus bas une catholique 

tout en sachant qu on retrouve aussi ces differents styles dans les maisons ... ici celle d un richissime croate 

 ici style anglais

et celle dans le style local (nombreuses sont les maisons construites avec des containers récupérés du port)

.... et qu une  une autre particularite de cette ville est la couleur de ses maisons 

.... vous comprendrez pourquoi le centre historique a été classe au patrimoine mondial de l Unesco en 2003.

Mais ceux qui me connaissent savent que j aime bien aller « schneuquer » en dehors des sentiers battus.

Aux alentours du port c est plutot cradoch et ça pue la p... a chaque coin de rue ... 

 .... mais c est aussi là qu on peut discuter avec les locaux.  J ai pu faire causette avec la tenancière (style Dette du cheval) de ce bistrot sombre,aux chaises de bar deglinguees.

et à l autre extrémité de la ville, en haut d une de ces colline, voila comment se termine la route 

le type de maison, ça change du centre inscrit au patrimoine de l Unesco

Bon quand un gars m a dit « hey amigo, aqui peligroso » je suis redescendu ... au sens propre ... mais faudra aussi que redescende au sens figuré du terme, redescendre de ce nuage dans lequel cette ville m a emporté ! 

3 photos hors sujet pour terminer .... 2 ptits vieux qui se tiennent pour pas trebucher (c est chou)

un gars qu a ‘une chiée’ d humour

et celle ci c est pas pour le bâtiment mais pour le slogan qui va plaire a mon épouse 

 (slogan : cuidado ... el machismo mata 

Pour passer les Andes de Mendoza à Santiago, on longe la grande gorge creusée par le Rio Mendoza .. qui se jour là est en crue (j y voit descendre quelques rafting).

Plus on monte plus les grosses montagnes semblent nous engloutir. En haut du col, un long tunnel tout noir nous permet de rejoindre la zone de la frontière... avec toujours l ’Aconcagua sur notre gauche qui veille sur nous. La frontière est un no mens land (il faut avoir  tué son père et sa mère pour vivre ici aurait dit le Jo) avec des vieux baraquements militaires de part et d autre qui prouvent bien que les 2 pays ne s apprécient guère.

Aprės avoir gambergé 1h30 dans un immense hangar glauque pour passer la frontière, on laisse derrière nous les rampes du col côté argentin

et on plonge littéralement vers la ville nommée Los Andes, 1500 m et des dizaines de lacets plus bas (des croix marquants les décès par accident jonchent la route)

Santiago apparaît 100 km plus loin, sise entre 2 chaînes de montagne des Andes. Me voilà le plus au Sud que je n ai jamais été .... latitude 33.45, quasi au même niveau que le Cap en Afrique (mais je n irai pas plus bas ... l,extremite sud du pays est à 3400 km ... c est debile l étendue de ce pays (430O km) ! c est comme si la Suisse allait jusqu’au Sénégal !!

Comme j en avais marre de dormir dans des chambres humides et sans fenêtre,  j’ai décidé de me faire plaisir ici : voilà la vue de jour et de nuit de mon appart du 29eme étage (avec la piscine sur le toit  bien entendu)

Beaucoup de touristes m avait laisser entendre que Santiago n avait pas grand intérêt... j y ai moi même trouvé un charme bien particulier . Certe c est une grande citée urbaine avec beaucoup de grands immeubles en son centre .... qui cotoyent souvent les plus anciens d ailleurs

mais ça bouge, ça vit et on peut découvrir une ambiance différente dans chaque quartier. 

Quand les commerces ferment a 22h, c est les caddies grillades et autres vendeurs ambulants qui débarquent 

Ici des tables pour jouer aux échecs sont installées ... et ça joue + que bien 

Proche du marché.... les oignons ne manqueront pas

 Concert musique classique gratuit ... 5000 personnes s agglutinent dans l ancienne gare transformée en centre culturel

ça j avais encore jamais vu : une long bar en zigzag ou de charmantes demoiselles ne servent que du café 

Et voici quelques street art d un quartier qu on visité avec un  »free tour »

J aime bien ce chien bleu

 Et celui la en souvenir de Mauricio, un jeune défenseur de la cause des indigènes minoritaires,  poseur de bombes artisanales à vélo... il a explosé avec l’une d elle ( notre bélier Bader de St Brais en mériterait aussi un de tag)

Finalement, en me renseignant et ayant parlé avec qques chiliens je me suis réconcilié avec eux. En effet, s ils ont réussi à ravir l accès a la mer a la Bolivie (voir mon blog sur la guerre du Pacific) c est grâce aux anglais qui en ont tiré 90 % des profits car c est eux qui détenaient les sociétés productrices de salpetre pour l armement. Et quand les allemands ont inventé du salpêtres synthétique les anglais ont laissé tomber et le Chili a subi une grande crise. Les américains les ont remplacé en achetant les mines et plus tard en 1973 quand le socialiste Salvador Allende a voulu nationaliser les mines les américains l ont fait asssasiner et ont placé Pinochet a sa place pour 16 années de dictature .... avec toutes les horreurs et tous les morts qui vont avec.

Mais terminons avec une photo ensoleillée ...

et par une histoire rigolote : il y a quelques annés le fisc a découvert les magouilles d une grande entreprise qui vendait du PQ. Celle ci fut lourdement taxée et le produit de cette taxe est distribué chaque année à une date précise à coup de 20.- à chaque chilien .... c est la fête du PQ et tout le monde va manger avec ces sous .... et ça explique aussi pourquoi on voit une foule de vendeurs ambulants de PQ car depuis cette découverte les chiliens boycottent le PQ dans les grands magasins qui étaient de mèche  avec l entreprise malhonnête .... voilà faut que je vous laisse ... je crois qu après ça je dois aller aux WC 😊

PS : merci à tous ceux qui m ont mis dès messages sur le blog ... j espère que vous ne m en voudrez pas de ne pas vous répondre individuellement 

Mendoza s est aut déclarée capitale internationale du vin ... rien que ça ! Bon, on peut quand même relever que la région produit 60 % des vins argentins qui est le 5ème pays mondial producteur de vins en terme de quantité. La force des vins d ici vient du fait qu a cette altitude, il y a très peu d insectes ou autres champignons qui attaquent les vignes qui ne sont donc  pas aspergées d insecticides,  ce qui permet d obtenir des vins de haute qualité biologique. J ai testé un ou deux bons Malbec ou Bonarda ... mais j ai pas oublié les bières locaies qui sont pas mal non plus.

Maipu est le petit « Beaune «  d ici et j ai parcouru quelques domaines à vélo ... c est quand même moins joli que les villages bourguignons mais quand l Aconcagua de 6950 m (plus haut sommet d Am Sud) est en arrière plan ça le fait !

 Concernant la ville à proprement parlé... c est la 1ère fois depuis mon départ que j ai l impression d être dans une ville européenne (ici, je pourrais emmener ma famille en vacance) car d une part les habitants ont le look type européen (bonjour les visages pâles, fini les petits incas tout basané) et d autre part on retrouve ici des constructions modernes qui côtoient des anciens bâtiments coloniaux (Il y a même un bus touristique... c est dire)

Ce qui m impressione dans cette ville, c est son arborisation : je n ai jamais vu une ville avec autant de verdure (d ailleurs vu d avion en arrivant la ville est une grosse tache verte) chaque rue est bordée des grands platanes, ifs et autres espèces distants de max 10 à 15 m .... ce qui permet de la visiter en restant à l ombre (utile avec les chaleurs actuelles entre 20 la nuit et 35 le jour) ... voilà 2 exemples :

En plus des nombreux petits parcs, Mendoza possède le plus grand parc citadin du pays : pres de 400 hectares. On y trouve : l université, un vélodrome, un lac navigable, un amphithéâtre, un zoo, un golf, des courts de tennis, un jardin botanique, un stade équestre  et un stade de foot de 45000 places ... autant dire qu il ne se visite pas à pied .... sur la carte de la ville on peut se rendre compte de sa proportion 

La belle grille d entrée flanquée du condor (animal vénéré ici)

Et pour terminer, rendons hommage au général San Martin (qui trône ici sur son cheval), originaire du lieu, qui a contribué de façon prépondérante à l independance des pays d Am Sud. Après avoir libéré l Argentine... alors que les Espagnols regagnaient du terrain au nord par le Pérou, il pris la décision de feindre une attaque frontale mais traversa les Andes vers le Chili qu il libéra après plusieurs batailles puis aborda le Pérou à Pisco par la mer en surprenant les royalistes espagnols pour finalement les chasser définitivement de Lima ... leur fiel principal d Am Sud

 Voilà... a moi maintenant de traverser les Andes direction le Chili

Surnommée la jolie, Salta a beaucoup d atouts à faire valoir. Ville de 500’000 habitant, Salta borde la partie orientale de la cordillère  des Andes tout en étant située dans une vallée fertile qui lui permet de produire mais, tabac, canne à sucre et autres céréales.

C est la ville argentine qui a le mieux conservé son architecture coloniale.

Ici l eglise San Francisco de jour 

et de nuit

 Ici un couvent (que j ai pas visité 😊

... et je vous épargne celles de tous les autres jolis bâtiments coloniaux... mais je voulais vous mettre celle ci, celle des poubelles de la ville (mais pourquoi donc les mettre en hauteur ?? Sais pas ?)

 Tout aussi interessant à mon goût que la ville, ses alentours fait des roches volcaniques qui donnent des couleurs variées aux montagnes. 

Comme le fameux tren des nubes (train des nuages) qui relie Salta au Chili en montant à 4300 m est en réparation (un de plus !) j ai fait le trajet en bus pour découvrir des endroits majestueux...

un des viaducs du train 

Plus on monte moins il y a de végétation... a part les cactus 

Puis on traverse un grand plateau aride 

Pour arriver à San Antonio de los Cobres, un bled venteux et perdu (encore une ancienne citée minière) ...

avec son « hôpital« 

Son bar avec des pubs d une autre époque 

Et ses poteaux aux couleurs du pays (j aime bien)

Puis on passe le col a plus de 4000 (ou un condor nous survole) pour plonger de l autre coté (celui la je l aurais bien fait a vélo)

 Pour arriver à Purmamarca, un village touristique entouré de montagnes multiicolords et plein de baba cool 

Une avant dernière photo pour lancer le sujet de la crise que vit le pays (désolé.... je dois encore vous parler économie ... mais je crois que c est important de comprendre ce qu il se passe ici) .. photo d une ancienne pub pour le président actuel M.Macri (pub que plus personne ne ferait plus aujourd’hu)

Bon, le gouvernement actuel n est pas seul fautif de la situation actuelle catastrophique, il n en a été que le déclencheur en laissant aller les choses. Son inaction ajoute aux prix du pétrole en baisse (l Argentine est un pays exportateur de pétrole) ajoute à la sécheresse qui sévit et qui empêche le pays d’exporter des produits agricoles ajoute à la hausse des taux US qui fait que les investisseurs vendent du peso argentin contre dollars .... a fait chuter le peso de 95 % contre dollar en 15 ans.

Après la fameuse crise de 2001, c est un 2ème cauchemard que vivent les Argentins. Imagine que le prix de ton kg  pain augmente de 5 % tous les mois !! Et bien c est ce qu ils vivent depuis une année et les prévisions pour 2019 ne sont pas meilleures

 La conséquence est un appauvrissement général de la population (j ai lu que 35 % des gens étaient tombé en dessous du seuil de pauvreté) et vous n etes pas assis au resto plus de 2 min avant qu un pauvre ère vous sollicite). Hier un gars s est carrément assis à côté de moi pour me demander à manger ... on a soupé  ensemble du coup

C est triste cette situation et révoltant en même temps car ce sont les marchés financiers qui ont plongé les argentins dans cette situation... un peu trop long mon texte mais c’était mon coup de gueule pour débuter 2019 😟

Forcement, après cette magnifique Bolivie, je ne pouvait qu être déçu.  Dès mon arrivée tout va de travers. Il faut savoir que le bus qui t amene de Bolivie te laisse à Villazon (dernier bled avant la frontière). Pas de transfert possible....il ne te reste plus qu à rejoindre la frontière à pied en portant tes affaires. Ok jusque là, ça va. A la frontière c est le binz : pendant que tu fais la queue (1h30) il y a des locaux qui debouchent depuis dessous un pont et passent  la douane sans controle.

On arrive enfin à La Quica .Mon « hôtel » était supposé (selon booking) être assez centré... finalement j arrive dans les faubourgs de cette ville moche dans des rues boueuses 

la rue de mon « hôtel » (pour de vrai) :

 Mes voisins (pour de vrais) .... 

des hordes de chiens errants qui gueulent toute la nuit ... et voici la vue depuis ma chambre (pour de vrai)

Bon il est 15h et toujours rien mangé ... faut que je trouve un troquet ... voilà mon 1er repas argentin (comme la viande c est pas suffisant ils rajoutent 2 oeufs, des oignons et le riz est servi dans 2ème assiette 

Bon maintenant faut payer. Seulement possible en cash ... mais j en ai pas ... départ pour le seul bancomat rechargé du bled : retrait max 1000 pesos (28 chf) commission min 386 pesos ! 

Mon objectif était de louer ici une voiture pour faire la route 40 mais aucune agence de locatIon ... Vite ... fuyons ce coin (en plus il fait froid) ... je trouve un bus pour Salta  pour le lendemain ... voilà la gare de départ (bonjour les odeurs de viande grillée tôt le matin déjà )

Les 1ers contacts avec les argentins mais laissene apparaître des gens très froids sans aucune volonté de t aider (la réponse à tes questions c est soit Si ou No) ... a confirmer dans la duree 

Suite  de mes perigrinations : après une heure de route ... contrôle policier au milieu de nulle part ... après une heure d attente dans le bus le flic donne l ordre en gueulant : tous le monde descend et présente ses affaires. Il faut savoir que dans le bus il y avait 5 touristes et 50 locaux qui transportaient  tous des immenses sacs avec des trucs divers .... brefs des pauvres gens je pense, qui vont vendre des ptites choses en ville ( c est vraiment degeulasse d emmm comme ça ces pauvres) ... et rebelotte : 1h de file devant une table sur laquelle le flic déballe chaque sac en foutant tout parterre tout en faisant des gags avec sa collègue... mais personne ne bouge une oreille (je déteste les douaniers) 

2 h plus tard, re contrôle policier ... puis un troisième plus rapide en peu plus loin : ils sont paranos ou quoi ? .... finalement on arrive à Salta 8 h plus tard ... ouf 

Enfin je retrouve une ville avec  des trottoir....ressemblant à une ville européenne ... avec beaucoup de mendiants aussi dans les rues. Dernière mauvaise nouvelle (l Argentine me porterait elle  la poisse ?) : impossible de faire la route 40 elle a été défoncée par des pluies il y a 10 jours : zut 

Voilà... au moment où je écris ce message j ai eu le temps d analyser un peu mieux la situation du pays : elle est plutôt catastrophique... 48 % d inflation en 2018, la bourse du pays s est effondrée et une hausse d’est impots est annoncée, c est une xeme crise financière pour ce pays ... bref tout le monde s est appauvri et ça explique forcément l état d esprit des gens ... et les immenses files d attente devant les bancomats  pour retirer max 30.- 

Je me dois donc de réviser mon 1er jugement négatif et simplement  être heureux d être né en Suiss !!!

A part ça, Salta est très jolie

Cette partie de Bolivie,  situé a l extrême sud du pays, aux confins du Chili et de l Argentine, a pour réputation d être la région de l Altiplano la plus belle d Amérique du Sud. Apres l avoir sillonnée en 4x4 durant 4 jours (250 a 300 km par jour à une moyenne de 30km/h) je peux confirmer qu elle merite bien cette réputation. Avec des volcans hauts de 6500 m en arrière plan, on a traversé tantôt des régions arides, tantôt des canyons avec des rivières verdoyantes, tantôt des paysages lunaires aux couleurs étonnantes pour finalement deboucher sur le plus grand désert salé au monde - el Salar (10000 km 2 et réserve de 10000 millions de tonnes de sel !! rien que ça).

En route, on croise des centaines de lamas paissants tranquillement dans les vallons, des vigognes sauvages, des flamants roses dans les lagunes, des renards du déserts, des especes de lapin-écureuil, des autruches et autres oiseaux acquatiques.

En résumé : 4 jours d images hors du commun qui  resteront gravés dans ma mémoire (avec tous les coins parcourus j ai l impression d avoir fait une excursion de 15 jours)

Voila quelques photos :

un lapin-écureuil bien caché 

le team au complet avec notre guide chauffeur Roberto (un gars bien) notre cuistot Agustina et le couple de hollandais 

Je quitte la Bolivie des etoiles plein les yeux ... en espérant que l Argentine et le Chili sauront m apporter autant de bonnes surprises

... une petite bolivienne qui semble dire : tu fais quoi ici toi ?

Voici quelques photos d instants volés (c est des photos faites à la sauvette car j aime pas trop prendre les gens en photo c est pas très poli) ils représentent des scènes de vies courante dans les endroits que j ai parcouru jusqu a maintenant 

Ici des pêcheurs sur le Malecon de la Havane

 Un gars qui répare un coffret électrique et l autre qui regarde (Vinales Cuba)

Des cireurs de chaussures a Guanajuato Mexique

Juan mon chauffeur de taxi de 75 ans a Ica Perou 

 On s’amuse avec peu de chose

 Ici les chiens sont rois et aussi cool que les gens

Virginia  de l,île Amante au Perou

 Ce que j ai pu constater depuis mon arrivée ici c est que les gens ici sont plutôt calmes et flegmantique. Plus particulièrement les cubains et les boliviens.. En 1,5 mois je n ai pas rencontré une seule personne agressive. Je n ai pas non plus vu d altercations entre personnes dans la rue. Les enfants qu on côtoient au quotidien sont très bien éduqués et toujours obéissants à leurs parents.Leurs jeux sont simples et sont ceux auxquels on jouait encore quand on était petit (cache cache, balançoire etc etc...  j ai même filmé des gosses qui jouaient aux billes qu on jette avec le pouce) mais surtout toujours sans animosité et sans se battre.

Je ne sais pas ce qui peut créer ces comportements de « cool altitude » mais laissez moi croire qu une société qui n est pas sous  la contrainte d améliorations permanentes de ses résultats financiers (plus de chiffre, plus de vente, plus de bénéfice) comme c est vraiment le cas à Cuba et en Bolivie (2 régimes socialistes) vit son quotidien plus sereinement.

Bien entendu, vivre cela en tant que touriste est bien plus facile qu en tant que citoyen j en suis conscient mais il y a quand même matière à réfléchir conscernant la recherche permanente de croissance de nos pays industrialisés ! Voilà c était la pensée philosophique du jour (je sens que le retour au boulot à la banque sera douloureux 😊😩

Potosi (=tonnerre en quechua ... hier soir ça a tonné fort d ailleur) est une ville située a 4070 m (retour du soroche pour moi) et adossée a la montagne Cerro Rico riche en minerai d argent.

Pour y arriver depuis Sucre on doit traverser des grands cour d eau puis monter sur un grand plateau

.... et accessoirement remplacer un pneu quand on a crevé .. reste à trouver un garage ....ah voila une pub en bord de route

 voilà son garage 

Grace a l’argent extrait par les espagnol durant plus de 200 ans de la mine et directement transformé ici à Potosi en pièces de réal à la effigie du roi d stagne, la ville a grossi au point d etre à  l’époque la plus grande ville d Amérique (200000 ouvriers)

Les espagnol ont exploite par l esclavage  les peuples locaux Incas pour extraire le minerai et le transformer en argent. Il était de coutume de devoir rester 5 jours et nuits par semaine dans la mine. Il y a eu des 10 aines de milliers de mort sans compter les malades (j ai visité la mine à la interieur ça fait peur !). Mais il y a justice car avec l argent rapatrié d ici, les espagnols, au lieu d acheter des biens pour fabriquer des produits, ont financé leur guerre contre la France et d autres puissances ce qui a créé une hyper-inflation qui a eu pour conséquence ni plus ni moins que la chute de l empire hispanique... bien fait  ! au vu des horreurs commises dans tous les pays que j ai visité ici (écoutez Tostaky de Noir Désir a ce sujet)

Voila le dieu de la mine a qui il faut donner cigarettes, alcool, feuille de coca et autres pour etre protégé des accidents 

Je sais ... mon casque est trop grand !

Aujoudhui il subsiste 20000 ouvriers qui travaillent pour des coopératives mais à leur compte (ils gagnent ce qu ils trouvent encore donc pas grand chose

J ai vraiment bien aimé cette ville industrielle riche d un passé très intéressant.... d autant plus que j ai trouvé un troquet qui faisait des roestis en en revendiquant l origine ... et quand j ai souri en lui disant que j etais suisse il m a demande : et les pommes de terre c est d origine suisse ? J ai rien pu répondre !!